jeudi 21 janvier 2010

On refait les règles !

Depuis sa création, le football n’a cessé d’évoluer avec la modification de l’équipement, de la morphologie des joueurs, de la vitesse du jeu, mais surtout de son règlement. L’instance chargée de déterminer et de faire évoluer les règles du football se nomme l'International Football Association Board, dont la réunion annuelle se tiendra le 5 mars prochain, à Zurich.

« Un arbitrage humain »

Le football est devenu un véritable « sport business » depuis quelques décennies. Les grands clubs sont dirigés comme de véritables entreprises et les compétitions sont synonymes de rentrées d’argent pour la survie du club parmi l’élite ou l’espoir de se maintenir dans les premières divisions nationales. Dans cette ambiance où la pression règne à chaque match, les erreurs d’arbitrages deviennent souvent la première excuse d’une défaite et peuvent même devenir de véritables débats internationaux comme le rappelle la tempête médiatique qui s’est abattu sur le monde du football après la main de Thierry Henry lors des barrages de la Coupe du monde.

La réunion de l'International Football Association Board aura donc pour rôle de remettre le jeu sur le devant de la scène et de protéger les joueurs et les arbitres. Souvent plébiscitée, la vidéo ne sera pas intégrée dans le football tant que Michel Platini restera président de l’UEFA. Ce dernier refuse l’idée d’améliorer l’arbitrage avec la nouvelle technologie et prône un « arbitrage humain » avec une personne supplémentaire sur le terrain pour aider à prendre certaines décisions difficiles à juger pour un seul homme. L’instance devrait discuter également de nouveautés comme celle proposée par Arsène Wenger d’effectuer une remise en jeu au pied pour les touches, comme cela se fait lors des rencontres de futsal, et qui est censée accélérer le jeu.

Fondation du football moderne

Depuis 1882, l'International Football Association Board a donc pour rôle de faire évoluer le football et de protéger ses protagonistes. Bien que les discussions actuelles reposent sur l’amélioration des décisions sur le terrain face aux enjeux économiques de ce sport, revenons sur certains règlements qui ont fondé le football moderne.

C’est en 1903 que le gardien se voit autoriser à ne toucher le ballon de la main que dans sa surface de réparation, ce dernier ne possédant pas de barre transversale fixe avant 1873, où une simple ficelle remplissait ce rôle. L’élément essentiel de ce sport, le ballon, voit sa taille fixée en 1872 et on décide en 1951 qu’il sera blanc, ou noir et blanc, afin de le rendre visible à la télévision. Toujours dans un but de confort pour le spectateur, les numéros de maillots font leur apparition en 1939 dans le dos des joueurs. En 1966, le remplacement de joueur est homologué, deux changements maximums étaient autorisés. Ce n’est qu’en 1970 qu’apparaissent les cartons jaunes et rouges pour aider l’arbitre qui exprimait verbalement les avertissements et les exclusions, pratique inconcevable de nos jours avec la pression exercée sur les hommes en noir.

Le football actuel s’est donc façonné au fil des années afin de définir les différents éléments du terrain, le ballon et les règles du jeu. A présent, les discussions porteront essentiellement sur l’aide à l’arbitrage et de possibles changement pour les remises en jeu ou les hors-jeu, mais le football que l’on connaît actuellement ne devrait plus beaucoup évoluer dans les années futures sauf si on décide d’y intégrer de nouvelles technologies après l'ère Platini.

lundi 14 décembre 2009

Schumacher : on remet ça?


Depuis quelques jours, la rumeur du possible retour en Formule 1 de Michael Schumacher semble devenir une réalité. Selon le magazine allemand Focus, le septuple champion du monde aurait déjà trouvé un accord avec les dirigeants de Mercedes : Ross Brawn et Norbert Haug.

L'occasion manquée
On se souvient tous du cirque médiatique engendré par le retour avorté de M.Schumacher lors du terrible accident de Felipe Massa en Hongrie. L'Allemand n'avait pas obtenu le feu vert des médecins à cause d'une vieille blessure au cou engendrée par un accident de moto en début d'année et qui se révélait encore douloureuse. Cet évènement, bien que difficile à avaler pour le champion, lui a toutefois permis de mesurer sa grande côte de popularité auprès de tous les fans de Formule 1.

Un retour imminent
Cet échec de 2009 semblait sceller l'avenir de Schumacher en F1 en tant que pilote. Le 22 novembre dernier sa porte-parole, Sabine Kehm, déclare qu'un retour à la compétition du Kaiser pour le saison 2010 est «hautement improbable», ajoutant que «Michael aime beaucoup sa vie actuelle. Un retour en Formule 1 n'est pas un sujet de réflexion actuellement». Mais le pilote aux 7 titres et 91 victoires, n'a jamais semblé aussi prêt de reprendre le volant. Après la déception engendrée en 2009, on ne voit pas comment Schumacher pourrait laisser planer autant de doutes, et il n'a pour le moment ni confirmé, ni infirmé la rumeur de son retour. "La signature du contrat n'est plus qu'une formalité. Michael Schumacher est en pleine forme et en pleine santé, les derniers tests ont été très bons. Il a très envie de revenir et de recommencer à travailler avec Ross Brawn", déclare même une source anonyme à Bild.

Attendu par les pilotes
On semble donc se diriger vers une équipe Mercedes composée par Michael Schumacher et Nico Rosberg pour la saison 2010. Ce dernier semble prêt à accueillir le Kaiser l'année prochaine. "Cela serait un défi très intéressant, et un super line-up," a-t-il déclaré à Motorsport Aktuell. Malgré son enthousiasme, le champion du monde Jenson Button émet quelques doutes sur les capacités de Shumacher: "Un retour de Schumacher en Formule 1 serait une grande nouvelle pour le sport mais je ne sais pas si ça serait une bonne nouvelle pour Michael Schumacher. Il va mettre sa réputation en danger". Il est clair que ce défi est très risqué pour l'Allemand, mais cela représente un intérêt médiatique colossal pour le pilote, ainsi que pour la discipline.

Finalement, le seul à ne pas voir d'un bon oeil ce retour serait peut-être Nick Heidfeld. L'ancien pilote BMW affirmait il y a peu que les négociations étaient "en bonne voie avec Mercedes". L'éternel espoir allemand, aux 169 départs et 0 victoire, souhaite intégrer une équipe qui lui permettra de gagner des courses et affirme que "Mercedes est l'équipe qui est la plus susceptible de gagner des courses parmi celles qui sont encore à la recherche de pilotes". A 32 ans, Heidfeld devra certainement revoir ses objectifs à la baisse en 2010 en cas de retour confirmé de Michael Schumacher dans le baquet d'une Flèche d'argent.


Informations transferts :
La nouvelle écurie Lotus a confirmé les signatures de Jarno Trulli et Heikki Kovalainen pour la saison 2010.

lundi 8 juin 2009

F1 : Button déjà champion?

Jenson Button s'est une nouvelle fois montré intraitable en remportant le dernier Grand prix de Formule 1 en Turquie. La Brawn Grand Prix de l'Anglais semblait intouchable après avoir pris la tête de la course dès le premier tour et personne ne semble en mesure de rivaliser avec l'écurie de Ross brawn.

Button sans rival

En comptabilisant 6 victoires en 7 courses, Jenson Button file tout droit vers un titre de champion du monde pilote qui semble lui tendre les bras. Une telle performance n'a été réalisé que par 2 pilotes de légende avant lui : Jim Clark et Michael Schumacher. S'élançant de la troisième position sur la grille de départ, le Britannique a profité de l'erreur de Sebastian Vettel dans le premier tour pour s'emparer de la première place et ne plus la lâcher jusqu'à la fin de la course. A bord de sa monoplace, Button se montre rapide à chaque Grand Prix et ne laisse paraître aucune faille dans cette machine à gagner: "Aujourd'hui, j'ai eu entre les mains la meilleure voiture depuis le début de la saison. Nous avons déjà été aussi rapides mais je ne m'étais jamais senti aussi bien derrière mon volant", a déclaré l'Anglais. L'unique menace est venue de la Red Bull de Sebastian Vettel qui s'est rapproché de Button mais sans réellement l'inquiéter. Avec une stratégie à 3 arrêts, l'Allemand était condamné à rapidement ravitailler et n'a représenté qu'une menace éphémère.

Les premiers soucis pour Brawn GP

Malgré cette victoire, tout n'a pas été parfait pour l'écurie Brawn GP. Rubens Barrichello a été contraint à l'abandon après un début de course catastrophique. En ratant totalement son départ depuis la deuxième position, le Brésilien s'est retrouvé immédiatement éjecté du top 10. Probablement énervé par son départ raté, Barrichello s'est ensuite accroché avec 2 concurrents, le forçant à changer le museau de sa monoplace avant d'abandonner suite à des ennuis de boîte de vitesse.

Si ce début de saison se déroule parfaitement pour Jenson Button, l'écurie Brawn Grand Prix devra tout de même se méfier des soucis de fiabilité rencontrés en Turquie et réagir afin d'éviter que de tels problèmes ne se reproduisent. Cependant, après 7 courses on ne voit pas vraiment qui pourrait inquiété le duo Button-Brawn jusqu'à la fin de la saison.

vendredi 5 juin 2009

Dakar 2010: sans KTM

Après la présentation du Dakar 2010, dont nous parlions hier, de nombreuses questions se posaient sur le nouveau point du règlement imposant une limitation à 450cc des motos. Aujourd'hui, KTM vient d'annoncer son retrait pour la prochaine édition du rallye-raid. C'est une probabilité que nous citions hier après les déclarations du pilote Cyril Despres: "Réglementer une course comme le Dakar à cinq mois du départ et la limiter aux 450cc, ça signifie pour nous le retrait pur et simple du team officiel".

Ce nouveau règlement montre une volonté de l'organisation de rompre la suprématie de KTM et de proposer une course plus ouverte, plus spectaculaire, et donc susceptible d'attirer de nombreux partenaires et spectateurs. Le directeur du Dakar, Etienne Lavigne ne cachait pas son envie de proposer "une course plus ouverte, encore plus riche". Cette hypothèse est également partagée par le constructeur autrichien dans un communiqué : «Cette décision vise à mettre un terme à la domination de KTM et ce changement de règle sans avertissement préalable frappe durement la compagnie. Un retrait immédiat est la seule conséquence possible».

Lors de l'édition 2009, KTM avait placé 8 motos dans les 10 premières places. Le prochain Dakar se retrouve ainsi très ouvert, comme le souhaite l'organisation, mais l'absence des grands noms pourrait avoir l'effet inverse et provoquer un désinteressement pour le plus grand rallye-raid du monde. Réponse le 2 janvier.

jeudi 4 juin 2009

Dakar 2010: Présentation du parcours

Les organisateurs du Dakar ont dévoilé mercredi le parcours de la prochaine édition 2010. Après le succès de la dernière édition en Amérique du sud, la course proposera donc de parcourir de nouveau l'Argentine et le Chili à travers 14 étapes entre le 2 et le 16 janvier 2010.

Un nouveau règlement

Pour cette seconde édition, deux nouveaux points du règlement ont été modifié afin de proposer une course plus ouverte et d'aider les amateurs. Mais le principal changement concerne le plateau motos qui sera limité aux cylindrées de 450cc. Cette annonce, 5 mois avant le lancement de la course, est loin de faire l'unanimité, notamment chez les motards de KTM comme Cyril Despres, vainqueur en 2005 et 2007. Pour le Français, cette décision laisse trop peu de temps aux équipes pour apporter les modifications nécessaire et jouer la victoire. Cyril Despres ajoute que ce point de règlement pourrait mettre sur la touche plusieurs équipes officielles.

Motiver les spectateurs?

Les organisateurs de la course semble donc vouloir mater la suprématie des KTM qui ne cessent de dominer la compétition depuis de nombreuses années. Doit-on voir dans cette décision le signe que le Dakar est devenu bien moins attrayant pour les spectateurs? Cette deuxième édition du "Dakar" se déroulant en Amérique du sud, proposera donc plus de passages désertiques pour combler un public sans doute nostalgique des sublimes paysages d'Afrique. Selon l'organisateur du rallye-raid, Etienne Lavigne, ce sera "un vrai Dakar en terme de difficultés, où il faudra encore une fois de l'endurance et du courage physique pour arriver au bout", avec notamment la traversée du désert de l'Atacama.

Pour cet opus 2010, l'objectif du Dakar sera donc de proposer "une course plus ouverte, encore plus riche", d'après Etienne Lavigne. Après un essai plutôt concluant en Argentine et au Chili en 2009, le plus grand rallye-raid du monde semble s'orienter vers un spectacle qui a fait ses plus beaux jours en aidant les amateurs et en tentant de réduire l'avantage des équipes officielles qui dominent la course.